Article 1/7 DE L’IDEE A L’EXPERIENCE
Hélios SUBIRATS Psychologue Clinicien
En préambule
Suite à notre voyage à Cuba, en 2016, l’idée de parcourir l’Amérique Latine s’est naturellement imposée à nous. Pour la facilité de la langue en ce qui me concerne, et du coup une forte motivation pour Colette d’apprendre l’espagnol. Avec l’envie de rencontrer des chamanes et d’expérimenter des états modifiés de conscience par une diète en isolement en forêt amazonienne, avec ingestion de plantes dites maîtresses, dont l’ayahuasca.
L’idée a fait son chemin : un stage auprès de Gérard Moreau chamane, (gerardmoreau.com/therapie-energetique/ ) me permet de découvrir mon animal pouvoir (animal totem), qui contre toute attente est le lion ! Puis nos échanges avec Yves Orduna (Coach de vie). Il a passé un an au Pérou, et publié un livre www.perou-tukuy-kanchay.com.
Notre rencontre met le point d’orgue à notre souhait de nous engager dans une diète, avec son épicentre à Tarapoto et si possible au Centre Takiwasi. Dans la 2ème quinzaine de décembre, nous avons appris notre intégration à la session du 10 janvier 2019.
Centre Takiwasi Médecine Traditionnelle Amazonienne
Le Journal de Colette trace nos aventures : Le Pérou.
Soyons clairs
Ce que j’écris n’est ni une invitation, encore moins une incitation à pratiquer ce type d’expérience, ni à encourager quiconque à se mettre à l’épreuve des plantes maîtresses.
Ce sont des psychotropes amenant à expérimenter des états modifiés de conscience. L’ivresse générée peut provoquer de gros risques de décompensations psychotiques, des fièvres pouvant conduire à des bouffées délirantes aigues.
Je me suis engagé dans cette aventure pour satisfaire mon profond désir, d’expérimenter ces pratiques ancestrales chamaniques, comme un appel lointain venant d’un je ne sais où, comme si une légende m’était contée :
« Il était une fois au cœur d’une forêt lointaine, de Grands Esprits des Plantes venus du fin fond des Temps… Ils y régnaient en Maîtres dans la forêt amazonienne…Ils avaient des pouvoirs immenses… Les hommes en ces temps-là ne s’y sont pas trompés, ils en ont percé leurs secrets, car ces plantes avaient le don de vous révéler le sens de votre existence : » Connais-toi toi-même et tu connaitras l’Univers et les Dieux » . La Déesse des Plantes Maîtresses avait pour nom : Ayahuasca ».
Je tiens à préciser que dans ma vie, je n’ai jamais éprouvé le besoin de me « défoncer » par l’alcool, la drogue, le tabac, ou par des substances générant des états seconds, ou des conduites incontrôlées.
Je ne partais pas seul, j’étais avec Colette. Nous avons pesé le pour et le contre, mais autant chez l’un que chez l’autre le désir de cette expérience a été le plus fort, malgré les alertes de certains de nos amis, sur les risques encourus. A notre âge… !
LES OBJECTIFS DU STAGE, les informations, les documents, les conseils fournis par le Centre Takiwasi sont clairs.
La constitution d’un dossier médical détaillé, sur tous nos antécédents médicaux, le questionnaire de motivation ainsi que toutes les préconisations avant, pendant et après la session, ont confirmé le sérieux de l’encadrement médicalisé et psychologique entourant la diète.
Si les équipes encadrantes se sont mises à notre disposition en soutien pendant les 3 jours qui ont suivi la diète, il m’a fallu 10 jours pleins pour que la fatigue physique (un fort épuisement) et surtout la fièvre installée (psychique et spirituelle) s’apaisent enfin.
Une suggestion, que le Centre Takiwasi puisse proposer un stage de post-diète de récupération individuel ou en groupe d’au moins une semaine : encadrement médical, psychologique, spirituel, et diététique.
Je me suis engagé auprès du Directeur du Centre le Docteur Jacques MABIT de rédiger un article sur mon vécu. C’est avec plaisir que j’honore ma parole.
C’est grâce à sa forte personnalité, à ses valeurs, et surtout aussi grâce à nos divergences psychologiques (jungiennes en particulier), religieuses et spirituelles, que j’ai pu vivre une expérience « hors du commun » !!!
Je l’en remercie sincèrement, ainsi qu’à toute son équipe.
Le dossier de candidature
Pour postuler à la session, le Centre nous demande de remplir un questionnaire médical de 4 pages (des précisions sur mes implants cardiaques, aucune prise de risques, ils veulent en savoir plus et de façon détaillée avant de donner leur accord), et une lettre de motivation.
Je réalise aujourd’hui l’importance de cette lettre et de son impact. Elle a conditionné mon état d’esprit, et mon engagement à vraiment jouer le jeu, et surtout à aller chercher ce que je voulais expérimenter.
J’y ai mis mes tripes, et avec du recul ( même si je passe pour un « illuminé », ce dont je n’ai « cure » ), je confirme et signe que cette lettre m’a permis par anticipation de me « connecter » à l’Esprit des plantes.
C’est la raison pour laquelle, pour donner du sens à l’expérience de la diète qui sera relatée, j’en livre quelques extraits.
1 – Votre histoire de vie : enfance, relations avec vos parents … ?
Je suis né en France en Ariège de parents réfugiés politiques espagnols anarchistes ayant fui le franquisme. Suite à une blessure de trahison amoureuse de mon père, ma mère enceinte « embarazada » (enceinte en espagnol, embarrassée en français), au sens propre et au sens figuré, n’a pu le quitter. Par recoupements, je sais qu’elle a essayé d’avorter, même si ma naissance est saluée dans un jour festif le 14 juillet, fête nationale. Dans mes recherches, je comprends que mon prénom Hélios, choisi par mon père, lui apporte un ensoleillement dans ses zones d’ombres déprimantes et ténébreuses, qu’il cache derrière des comportements défensifs, paranoïaques.
De la part des parents, je suis entouré d’attention, du côté de mon père pour réaliser ses ambitions sociétales, mais à condition de ne pas le renier dans « ses idées anarchistes », ni de le « dépasser ». Et beaucoup d’affection de ma mère, qui me transmet son énergie positive pour affronter la vie.
Ma mère a un don. Elle parle aux plantes, qui le lui rendent en amour, par leurs fleurissements exceptionnels.
En 3 mois, mes proches ont fait leur départ sans retour : ma mère est morte le 28 avril 1998, mon père l’a suivie le 17 juillet, et ma sœur les a rejoints le 4 août.
Auprès de la mère de mes deux enfants, j’entretiens un quotidien pervers narcissique pendant 40 ans. A ce sujet, j’ai publié un livre autobiographique : « Qui déprime à la place de qui ? www.heliospsy.com
2 – Votre parcours d’études et professionnel
À 23 ans j’arrête mon parcours en psychologie en portant l’étiquette de malade mental, ou la patate chaude de la famille : je me suis désigné pour cela.
Je déroule une carrière de cadre dans la fonction publique (titulaire d’un DESS gestion et administration publique), et je reprends mes études en psycho avec l’obtention à 49 ans, de mon DESS psychopathologie clinique.
J’exerce toujours en libéral, pour le plaisir de la recherche et de transmettre, en pratiquant une psychologie intégrative de la psy à la spiritualité.
3 – Les nœuds émotionnels que vous pensez avoir travaillés et les blocages actuels.
Je suis un chercheur qui a le goût d’apprendre, de comprendre, d’expérimenter, en psychanalyse, psycho généalogie, analyse transactionnelle, spiritualité.
Mon objectif, est de doter mes patients/clients d’outils de réparation (que j’ai expérimentés) afin de les inviter à l’autonomie de l’être conscient en perpétuelle construction : les pieds ancrés à la terre, et le cœur relié à l’Univers, en gérant leurs Mémoires Émotionnelles et Corporelles Refoulées, et en donnant sens à leur propre histoire (processus d’individuation de Carl Gustav Jung).
Je ne détiens aucune vérité, qui pour moi est inaccessible à l’esprit humain.
4 – Votre parcours thérapeutique et vie spirituelle
Pendant 4 ans j’ai fait une psychothérapie d’inspiration analytique freudienne, puis pendant 5 ans une psychanalyse jungienne, en reprenant mes études pour aller chercher mon diplôme de clinicien. Puis une formation de psychothérapeute avec un analyste transactionnel (lacanien courant Françoise Dolto) pendant 8 ans. Enfin, je me suis fait superviser dans mes pratiques psys, pendant plus de 2 ans par une psychanalyste jungienne.
J’ai travaillé la spiritualité auprès d’héritiers de constructeurs de cathédrales, animés par un Principe Créateur, dont j’ai démissionné après 19 ans de recherches, degrés après degrés : trop d’egos. J’en garde la méthodologie, l’étude des symboles, la vocation humaniste, le goût de la transmission.
5 – Vos motivations actuelles pour faire le séminaire
Approfondir les états modifiés de conscience (je pratique le EMDR à ma façon, en quelques minutes pour soulager la personne), me connecter avec l’environnement, « aller rencontrer au plus près », et de plus en plus cette « cellule ADN » qui est partout en toutes choses, dans les minéraux, les végétaux, les animaux, dans tout ce qui est « le vivant », dans ce monde matériel, mais également dans l’Univers, où ce qui est en haut, est en bas, de l’infini grand à l’infiniment petit.
Je rêve un jour de voir « cet invisible » à défaut de l’entendre, ces visions et ces voix de l’au-delà, dans lesquelles nous nous retrouverons, dans cette Vie après la Vie, qui nous anime.
Je partage dans la Paix, l’Amour et un vrai bonheur, mon quotidien avec Colette, rencontrée sur les chemins de St Jacques le 20 juillet 2011 : elle est mon âme sœur et mon rayon de soleil.
(Fin des extraits de la lettre de motivation)
Préparation à la diète
La purge
En prélude à notre isolement en forêt, lors du rituel de purge, Jacques MABIT médecin, s’est beaucoup attardé sur ma tête, il a travaillé dessus pour réguler « mon mental », et l’accorder à « l’émotionnel » …. Dans ses éructations chamaniques, j’entends de la colère refoulée en moi, dans mon ulcère révélé il y a 2 ans (cf article lien), contre mon père, mon ex…
Hier matin nous le croisons avec Colette, il me glisse : « On va y aller en douceur », car il semble que je sois hyperactif. De plus, il trouve mon mental particulièrement chargé conséquence de mon parcours auprès des bâtisseurs, de mes études et expériences en recherches jungiennes qui selon lui, ne permettent pas d’accéder à la Spiritualité adogmatique, encore moins au Divin en Soi.
Je demande plus de précisions à mon psy Urielo, qui m’explique, et me tranquillise.
Bobinzana et Mucura : plantes maîtresses
Lors de la réunion d’information de déclinaison des macérations de plantes qui nous sont proposées pendant la diète (en fonction de notre dossier médical, et de notre lettre de motivation), je vais être traité par Bobinzana (plante maîtresse principale, matin et soir), et Mucura (plante auxiliaire en protection, à la mi-journée).
Bobinzana est un arbuste poussant en bord des rivières, qui plante ses racines au-delà de l’eau pour bien s’enraciner dans la terre. En période torrentielle et de fortes crues, il y reste bien accroché.
Pendant la diète cette macération me permettra de revivre ma vie intra utérine : un rebirth (une renaissance).
La session d’Ayahuasca
Cette session, je l’appréhende un peu. Pendant le rituel de nuit, Jacques m’en sert une petite dose ! En absorbant la plante je m’adresse à Elle : « Tu me connais mieux que moi-même, je te fais confiance, je t’aime ». Dans le noir ambiant, tout se fait en douceur… je trouve le goût âcre, fort en odeur de tabac, l’effet de « la soplada » ! Dans ces « ténèbres », les chants Ikaros rythmés et orchestrés nous accompagnent. L’espace est nourricier, rempli, plein de vie. Au début, rien de spécial, mes images habituelles en méditation qui défilent calmement. En particulier ma maison d’enfance qui est mon lieu de naissance.
« La Déesse des Plantes Maîtresses avait pour nom : Ayahuasca »
Puis arrive le moment des turbulences, une grande machinerie se met en place tout autour, et tout est en fer ! C’est comme si on avait démonté La Tour Eiffel et que l’on essaie de la remonter, là sous mes yeux, pour en faire des circonvolutions en mouvement, qui me mettent dans un réel et profond malaise.
J’ai la nausée psychique, pas celle qui fait vomir (j’aurais tellement préféré) mais celle qui vous retourne la tête et l’estomac, comme dans une machine à laver, ça n’arrête pas de tourner …c’est infernal. Je suis aux prises d’une machine infernale armée avec les barres en fer de la Tour Eiffel, et aspiré dans cet engrenage qui n’en finit pas. Rien ne peut l’arrêter. Je ne sais pas comment m’en sortir ni comment calmer le jeu.
La Tour Eiffel « démontée »
Il y a une double lecture du Moi, celui qui est « lucide », conscient de ce qui se passe, et une autre partie de soi entraînée dans cette foutue machinerie incontrôlable, et qui suit « sa » logique. ELLE s’impose, et m’impose sa loi !
Puis j’entends chanter la voix douce et rassurante de la femme de Jacques, Rosa péruvienne, et je me dis : « Tu sais que quand on passe de l’autre côté, au moment de la mort, il faut se diriger vers la lumière !……. Laisse-toi guider par ces chants qui t’arrivent dans le creux de ton oreille droite, ils vont te tirer vers le haut, et ils vont t’aider à t’en sortir ».
Ça a résisté, mais petit à petit l’emprise nauséeuse a commencé à céder, et même si ça a été laborieux, j’ai senti un léger mieux ! J’ai persisté, je me suis vraiment accroché aux chants, venant d’une Grande Mère qui berce, rassure et réconforte. Même si ce tournis se représentait, il n’avait pas la même puissance d’emprise. Ces chants péruviens disaient : « Purgate…purgate, el niño … » (Purge-toi, purge-toi l’enfant…). Je me suis laissé porter, je n’avais plus l’attraction aimantée des circonvolutions comme j’y avais été fortement aspiré…. Je voyais toujours cette énergie passer sur ces pièces assemblées en forme de chaînes qui serpentaient tout le long de ces enchevêtrements de barres de fer en contorsions, en spirale. J’ai été marqué aussi par la couleur marron vif de ces « chemins de fer insolites », le tout brassant un grand vide sur un fond rose vif !!!
Jacques propose l’absorption d’une 2ème dose de la plante : « Je suis indécis, on va faire en douceur » m’avait-il dit. « Et si je retrouvais les nausées psychiques qui me réactiveraient celles éprouvées lors de ma première dépression, quand j’avais 23 ans ? ».
J’hésite parce que j’ai peur ! Et pourtant… pourquoi pas, ça ne se reproduira plus jamais, c’est l’occasion. Cette valse-hésitation est difficile à gérer : mélange de Peur et de défi sur soi !!! Ayant retrouvé tous mes esprits, je me dis aussi, que je pourrais observer comment ils pratiquent la cérémonie. Je suis là pour apprendre, étudier et comprendre les états modifiés de conscience.
Dans le noir obscur de la maloca (lieu communautaire), des ombres s’alignent pour prendre la dose. Je me parle : « Si tu pouvais voir Colette dans la file, tu y vas ! », mais il fait tellement noir, qu’il est impossible de reconnaitre les silhouettes. Ouf ! Sauvé par le gong, le rituel repart pour une 2ème session. Je ne me suis pas aligné, et je n’ai pas pu voir Colette, qui pourtant s’en est remis une couche, je l’apprendrais à la fin de la cérémonie ! |
Et là, libéré totalement de mes nausées, et de ne pas avoir à me défier, j’ai toute la 2ème partie de la nuit, pour observer dans les moindres détails la session, écouter les textes des chants, leurs mélodies, les incantations, leurs messages.
Voir l’attention qui est portée par les maestros curanderos (maîtres guérisseurs), omniprésents veillant et bienveillants pour aller vérifier, libérer, accompagner, soulager tour à tour chaque participant :
- un travail sérieux, où rien ne leur échappe, œuvrant en équipe sous le contrôle du maestro curandero, Jacques Labit médecin.
J’ai appris plus tard, par les psys venus me consulter sous le tambo, que si je m’y étais présenté, Jacques ne m’aurait pas donné la 2ème dose : je suis trop hypersensible, trop réactif !
Il y en aura une 3ème proposée, mais peu vont s’y présenter.
L’Ayahuasca a une spécificité, celle d’aller réveiller en chacun, ce qui est à travailler. Pour ma part, je suis servi, elle est allée débusquer Ma Nausée Psychique, j’ai du pain sur la planche qui m’attend pendant la diète ! |
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Dans les prochains articlesEn route vers le tambo, chacun se retrouve en isolement pour 7 jours. Muni d’un cahier d’écolier, de crayons, d’un compas et d’une gomme,
Je confirme et signe ! … A suivre |
Il y a ressemblance entre la photo de l’ayahuasca et la « Tour Eiffel démontée » : des lignes entrelacées dans les 2 cas …
Non ?
…
Oui, une très forte ressemblance, trait d’union entre la matière transformée (Tour Eiffel), et la force du végétal transformée à son tour qui va révéler l’Esprit de la plante. Lien entre le monde d’en bas, et le monde d’en haut. C’est la symbolique du serpent. Qui m’apparaitra en vision claire et nette, avec mon animal pouvoir le lion (décrit dans les prochains articles).
En référence au dictionnaire des symboles de J. Chevalier, et A. Gheerbrant je te fais partager leur formulation qui me convient : « aux sources de la vie : serpent, âme et libido », la liane serpentée me signifiant la circulation du vivant en toutes choses, matière ou non matière, dans la perpétuation d’une dynamique d’énergie positive de la VIE…
Après le récit du grand périple en Amérique du Sud, voici maintenant le voyage intérieur …
J’attends les épisodes suivants …
Ce voyage intérieur ne méritera-t-il pas un nouveau bouquin à part entière ? 😉
Le livre a écrire m’a été « dicté » pendant la diète, avec un titre Métépas : « Mes tes pas dans la lumière » et raconte- nous. Tu pourras le suivre dans un des prochains articles, Bien cordialement Hélios
La première chose qui m’a frappée à la lecture, c’est le titre qui indique « diète en forêt amazonienne », et, je ne sais pas pourquoi ça ne m’était pas venu avant, mais je l’ai alors immédiatement mis en parallèle avec la séance expérimentale que nous allons prochainement faire…
Ensuite, j’ai été frappée à la fin par l’évocation de ta première dépression à 23 ans, ça m’a heurtée : ma première dépression était aussi à cet âge-là… chagrin d’amour suite à 3 mois d’amour, j’ai mis 3 mois à m’en remettre après avoir perdu 6 kgs.
Je dois également dire que notre travail en séance fait bien tourner mon mental, que ce soit côté créatif (je vois les choses que je dois créer) ou côté mémoriel (j’ai des choses qui me reviennent en mémoire et qui s’expliquent, même si ce sont des choses anodines, choses qui se sont passées il y a des années).
Merci pour ce récit Hélios, je l’ai déjà partagé car je sais qu’il va entrer en résonance pour d’autres personnes.
C.
Bonjour C.
Il est clair, que tu fais partie des personnes qui sont attirées par la recherche des causes profondes sur la quête du sens de notre existence, produisant des effets que l’on veut atténuer, pour mieux vivre le quotidien, et trouver ses réponses aux nombreuses questions : « D’où je viens, Qui suis-je, Où vais-je, quels choix, comment orienter ma vie… »
Les dépressions pour plus douloureuses qu’elles soient, quand on les décode, et qu’on les dépasse, sont sources de renouveau, de renaissance…Il m’a fallu des années, (suite à la connaissance d’un secret de famille, m’ayant provoqué un ulcère,) pour faire enfin le lien que ma dépression portait en son sein un ulcère non détecté à l’époque, mais dont la douleur occasionnée, affichait un tableau clinique de bipolarité versant mélancolie. Cela remet en perspective tous les regards portés sur soi…et par les autres.
Le mental a aussi sa limite quand il ressasse (dominé par l’ego, qui ne veut surtout rien changer de ses habitudes ritualisées, et qui nous empêche de nous libérer…). Mais je sais que tu prends à bras le corps ton « histoire dans les épreuves » et un jour ou l’autre, un renouveau tel que tu l’espères va te faire renaître dans tes souhaits les plus chers…
Merci
Merci de nous faire partager vos expériences Hélios et Colette, avec autant de simplicité, d’honnêteté et d’intégrité.
A suivre ton prochain épisode…
Nadine
Merci Hélios.
Mon TCF
Merci à toi, de m’avoir ouvert la voix par ton expérience sur les Chemins de St Jacques de Compostelle…