Chers lecteurs
Il m’est important de publier cet article, qui vient apporter un nouvel éclairage à l’édition de mon livre : « Qui déprime à la place de Qui ? Autobiographie d’un quotidien pervers narcissique (Editions Héliospsy)», accessible en numérique sur le blog www.heliospsy.com et qui peut aider – je l’espère, des personnes ayant traversé une épreuve semblable.
Après une anémie sujette à des saignements gastriques, je viens d’être traité pour un ulcère à l’estomac, lié à la présence d’une bactérie, l’helicobacter pylori.
Le 6 juin 2017, je rentre en clinique pour une gastroscopie et coloscopie. En salle de réveil, quand j’apprends la détection d’un ulcère, je jubile : j’ai enfin ma réponse sur toutes ces années de galère, dans le regard qui m’est porté au sujet de mes déprimes.
Je viens de réaliser qu’- Au cœur du diagnostic de ma dépression en 1970, j’avais contracté un ULCÈRE, que personne n’avait pu, ou su détecter (l’Helicobacter pylori a été découvert en 1983). Je présentais à l’époque les mêmes symptômes : fatigue provoquée par une anémie due aux saignements gastriques, douleur intense au niveau du haut de l’estomac.
Et quand on est ulcéré, ce sont des stress, des colères rentrées, qui accumulés facilitent le développement de cette bactérie devenue à la mode.
Après un traitement drastique pour l’éradiquer, me voilà entièrement guéri sur le plan physiologique. Mais le plus important est de me sentir –ENFIN, totalement réhabilité sur le plan psychologique, et pour cause.
Toute une histoire Voir la vidéo
1 – Un matin d’avril 1970, je suis interné dans une clinique Toulousaine par Hélène S., médecin psychiatre. La veille au soir face à elle, un traumatisme refoulé depuis ma puberté émerge. Je lui raconte ma première expérience sexuelle. J’ai 12 ans, le plaisir de la découverte, mon immersion dans « le secret sexuel, tabou des adultes » – que je trouve injuste et contre nature, avec la peur coupable d’être démasqué, pour avoir transgressé !
Parler me libère : « Vous avez un problème d’identification sexuelle, me dit-elle, aujourd’hui vous avez besoin de repos, vous allez faire une cure de sommeil ». Elle me rassure, je me laisse guider en confiance. Je saurais plus tard qu’elle avait annoté : bouffée délirante aiguë.
Sorti de la cure, dopé aux antidépresseurs, anxiolytiques, et neuroleptiques, épuisé, je me traîne à côté de moi-même. Souffrant d’une violente douleur au plexus solaire, je lutte désespérément face à des souvenirs d’enfance et d’adolescence qui remontent. Un fort besoin d’entamer une psychanalyse s’impose. Je réclame à cor et à cri le psychanalyste de la clinique, car je sais qu’un psychiatre versé dans ce domaine y exerce. Je l’avais eu comme prof à la fac sur cette unité de valeur.
Un après-midi, il déboule dans ma chambre. En moins d’une minute, il me traite comme un moins que rien – pour rester poli, hurlant que je lui fais perdre son temps. Qu’il faut que je me fasse soigner avant de prétendre à une psychanalyse. Effondré, incompris, j’erre comme une âme en peine, le visage torturé par la souffrance : j’affiche dès lors, le tableau clinique d’une mélancolie sérieuse, inquiétante.
En pleine désespérance, je demande au milieu médical une lobotomie (section d’un nerf au cerveau) pour arrêter ces douleurs insupportables. Dans leur regard d’incompréhension, je comprends vite que j’aggrave mon cas. Dans la foulée et en réponse au classique diagnostic de PMD – Psychose Maniaco Dépressive, je subis une série d’électrochocs. Les réveils sont particulièrement douloureux et insupportables (violents maux de tête, fatigue extrême, nausées psychiques….).
Pour ne plus souffrir le suicide m’obsède. Je manque de courage pour le passage à l’acte : sauter dans le vide.
A partir de là n’ayant plus mon libre-arbitre, pour ma famille, mes amis, mes proches, je SUIS malade mental et deux fois plutôt qu’une. Cela se voit sur mon visage transfiguré par la douleur. Je prends un traitement à base de lithium – matin, midi et soir, avec un contrôle sanguin tous les deux mois environ ; et ce, pendant 4 ans après mon deuxième épisode. Dans mon livre : Qui déprime à la place de Qui ? j’ai annoté ceci :
« Oui, j’ai connu deux épisodes psy. Le premier ….. au moment où j’aurais dû valider un parcours universitaire en psychologie. Le deuxième deux ans après. Jusque-là, ça ne pouvait arriver qu’aux autres. Longtemps, j’ai traîné ce grand complexe d’avoir été un « fou ». Aussi, je n’ai eu de cesse de comprendre pourquoi cela m’était apparu, deux fois plutôt qu’une ».
2 – Fin octobre 2016, je suis remis en question par un proche, qui me reproche toujours et encore d’être un délirant, de par mes publications sur le blog. Je constate que le regard sur le malade mental à la dent dure. Et comme par hasard, réapparaissent ces douleurs contractées au cours de mes dépressions, me rappelant ces souvenirs traumatisants.
En cure thermale cette fois, je travaille ces psychosomatisations. Remonte à la surface une flopée de situations vécues dans les années 70, nommées le retour du refoulé. Les douleurs s’intensifiant, en désespoir de cause, je consulte mon médecin homéopathe qui me prescrit des analyses auprès d’un gastro entérologue.
D’où le titre de cet article – Au cœur du diagnostic de ma dépression, un ulcère.
Si j’en tire un enseignement, je remarque que les diagnostics de l’époque « Bouffée délirante aigüe » « Psychose Maniaco Dépressive » « Bipolarité »:
– relevaient plus d’un accompagnement en psychanalyse, que de la psychiatrie ;
– que sous l’effet des médicaments, et du traitement infligé qui s’impose à vous, ayant perdu votre libre arbitre, vous êtes sujet à des comportements nouveaux – de sur adaptation à l’environnement ;
– que ces comportements sont identifiés comme étant des phases PMD (bipolarité aujourd’hui), alors qu’ils sous-tendent des sentiments mêlés de tristesse, de peur, de colère, de frustrations, de culpabilité, de honte, de blessures (trahison, rejet, abandon, humiliation, injustice) ;
– que dans la phase dite « mélancolique » de ma dépression (fatigabilité, épuisement, douleurs qui me transfiguraient), elle relevait tout simplement d’une anémie consécutive aux saignements provoqués par l’ulcère.
3 – Anecdote – En 1976, j’entame une psychanalyse auprès d’un psychiatre parisien le Docteur R…, qui continue à me prescrire le carbonate de lithium, à devoir prendre (sous peine d’être fragilisé), matin, midi et soir. Peu de temps après, quelle ne fut ma surprise de constater dans le dictionnaire médical le Vidal, que le dosage des analyses de sang effectué tous les 2 mois environ, indiquaient un seuil en dessous des effets attendus, et ce depuis 4 ans (1972, 2ème dépression).
En séance je m’en ouvre au psy :
– « J’attendais me dit-il que vous le réalisiez par vous-même !!!! »
– « Puisque c’est sans effet, j’arrête ! »
– « Surtout pas !!! s’empressa-t-il de me dire ?! »
Imaginez mon incompréhension, et ma surprise. Je décide donc par moi-même, de ne plus jamais en prendre.
J’ai quand même travaillé 4 ans à ses côtés, à raison d’une séance par semaine. Cela m’étonne encore ce jour – sur le pourquoi ? Mais le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas…..
4 – Et pour conclure, voici un « extrait du livre de Jacques Martel – Le grand dictionnaire des malaises et des maladies »
« Un ulcère m’amènera à prendre conscience que je vis de grandes frayeurs et de l’insécurité. Il m’indique qu’un stress intense m’habite et que je me sens rongé, dérangé, dévoré. Tout cela me brûle de l’intérieur. L’ulcère est le résultat du feu de la révolte, de la rancœur et d’un violent ressentiment.
Mon agressivité refoulée m’amène à rencontrer des personnes qui vivent la même situation. Des ulcères à l’estomac démontrent qu’il y a quelque chose que je digère mal. Je veux m’enfuir, me sortir d’une situation. Mon anxiété m’amène à porter un masque pour être accepté des autres et ainsi retrouver une certaine sécurité. En retrouvant la paix intérieure, l’ulcère n’a plus sa raison d’être »
« Rencontrer des personnes qui vivent la même situation, …… porter un masque pour être accepté », jusqu’à mettre en scène dans un quotidien pervers narcissique des malaises et/ou des maladies, engendrés par des jeux psychologiques de Persécuteur/Sauveur/Victime), : objet et sujet d’un questionnement existentiel – sur : « Qui déprime à la place de Qui ? »
Elie SERRATS
Bonjour,
Je lis ce témoignage incroyable qui fait tellement écho à ce que je vis depuis peu.
Je connais depuis 2 ans un véritable chamboulement dans ma vie (j’ai fait une psychanalyse de 3 ans – qui ne m’a absolument pas aidé il y a 5 ans, alors que j’étais dépressif, puis j’ai retrouvé un peu de stabilité grâce au travail) – ce qui m’a valu des douleurs au ventre depuis longtemps. Anxieux chronique, je finis par avoir constamment une pression thoracique, le sentiment de ne pas être apte à m’en sortir, des crampes d’estomac, etc.
Niveau santé, pourtant tout va pour le mieux ! Une fibro plus tard, on me dit que tout va bien mais après une analyse, j’ai en moi un H. Pylori. Je l’ai appris ce matin même. C’est rassurant pour moi et en même temps, j’ai constamment mal à l’estomac quand je stresse ou quand je pense à des choses comme les relations amoureuses, la possibilité de tomber à nouveau amoureux (ce qui me semble totalement inenvisageable après toutes les histoires que j’ai vécues). Ma perte totale de libido me fait stresser – et la simple idée d’être en couple m’effraie, alors même que je veux profondément fonder une famille. Je suis en pleine transformation, j’ai eu énormément de crises d’angoisse, de fous rire nerveux, de pleurs nerveux. Mais je n’éprouve plus aucune colère mais j’ai compris ces derniers temps, outre mon hyper émotivité (je suis très sensible à tout ce qui peut m’arriver), que j’intériorisai énormément mes frustrations, notamment dans mon rapport aux autres : le sentiment de tout le temps me rabaisser face aux autres, qu’on ne prend pas en compte mes besoins, que je ne suis pas capable de les formuler de peur d’être rejeté et pas aimé. J’ai désinstallé Instagram et FB et depuis il y a un mieux être. J’ai commencé un carnet de gratitude (difficile de trouver une routine), de ne plus me mettre la pression. Ça a tendance à être plutôt efficace. Mais malgré tout, cette douleur qui peut disparaitre avec le sport et l’EFT,…. j’ai de vrais maux de ventre quand je suis au téléphone avec ma maman ou quand je pense à mes précédentes relations (je ne suis pas tombé amoureux depuis des années et mes dernières relations étaient sous le joug de la dépendance affective… et la peur de souffrir). Un acupuncteur que j’ai vu, a affirmé que je cumulais énormément d’émotions au niveau du plexus (comme un ballon de baudruche qui gonfle, voila mon ressenti… je sais que j’ai énormément de difficulté avec le bruit, l’excès de mouvement, d’interactions humaines, ça m’épuise alors que pourtant je suis extraverti). Un kiné qui pratique la fasciathérapie m’a affirmé que j’avais l’estomac qui était noué, que je ne digérai pas plein de choses.
MALGRE TOUT, je n’arrive toujours pas à mettre le doigt sur cette chose qui me bloque alors même que je suis en pleine transformation sur moi-même, que je change beaucoup de choses dans ma conception de la vie, de ce que je veux vraiment. En quelques semaines à peine, j’ai radicalement changé des choses dans ma vision. Je suis suivi par une psy en CMP (alors que j’avais une psy libérale qui m’aidait avec l’EFT, mais budget oblige, j’ai dû arrêter et puis j’avais le sentiment de ne pas avancer, de stagner). Je fais de la sophro 1 fois par semaine, mais j’ai du mal à m’y tenir. Je fais beaucoup de sport en revanche, ça me fait énormément de bien et plus j’en fais plus j’ai envie d’en faire.
Maintenant, toute la question est de comprendre : comment traduire cette oppression à l’estomac qui remonte via le nerf vague et qui me donne cette sensation d’avoir une nausée de l’âme… C’est un peu brouillon ce que j’ai écrit car j’ai plein de choses sur le coeur, mais c’est compliqué de faire simple et concis.
MERCI Vincent.
Votre témoignage est hautement « croyable » au sens de « crédible », puisque nous partageons la même épreuve sur les effets psychosomatiques et affectifs de la bactérie.
A votre tour, vous offrez à d’autres personnes la possibilité de se reconnaître à travers votre expérience. Donner du sens à ses états d’âmes, en se donnant les moyens de mieux se comprendre : vous avez vraiment travaillé sur vous, et je sais que vous allez continuer, avec une autre compréhension.
Vous avez de deux bons outils en main : votre hyperémotivité, et votre hypersensibilité, qui alimentent votre pensée, vos réflexions et qui contribuent à la richesse de vos analyses.
Les émotions s’expriment sur nos angoisses, et notre sensibilité se construit sur nos blessures. Ces ressentis pleins d’énergies – agissent comme la « dynamo sur un vélo la nuit, quand je pédale, pour éclairer la lanterne ». Cette dynamo ressentie en douleurs/souffrances vient alimenter notre cerveau, pour éclairer notre lanterne (la pensée), afin de comprendre et mettre en lumière notre quête de sens.
2 points attirent mon attention
1/ Vous dites : « J’ai de vrais maux de ventre quand je suis au téléphone avec ma maman ou quand je pense à mes précédentes relations (je ne suis pas tombé amoureux depuis des années et mes dernières relations étaient sous le joug de la dépendance affective… et la peur de souffrir) ».
Pourrait-il y avoir un lien l’oppression l’EAU PRESSION, sachant que dans le symbolisme, l’eau ramène fortement à la mère ?
2/ Votre souffrance au niveau du plexus SOLAIRE. Elle renvoie souvent dans le symbolisme à l’énergie du soleil, et au père. y aurait-il un lien avec votre père ?
Encore faudrait-il que ces 2 points puissent faire écho et avoir un sens pour vous.
Sincèrement merci pour votre témoignage, qui vient de semer de jolies petites graines. « MALGRE TOUT » (pour reprendre votre expression), elles vont germer et donner du sens à bien d’autres personnes.
Un beau cadeau de Noël pour vous-même et à tous ceux qui vont se reconnaître désormais en vous.
Bien cordialement
Hélios/Elie
Comme Alain SAINTEMARIE qui dit que l’ulcère est le produit d’une extrême colère contre une injustice, je pense aussi que le patient en état de dépression profonde ou d’angoisse extrême doit être accompagné par son thérapeute déjà sur le plan psychologique afin de l’aider à dépasser cet état . le thérapeute ne peut pas calquer son cas personnel à un patient d’autant que celui ci n’est pas apte a déceler une maladie seulement l’évoquer afin que la personne en parle à son médecin. les deux actions doivent être menées concomitamment.Soigner l’âme autant que le corps . Souvent le médecin lui aussi ,propose à son patient de consulter s’il pense que l’état psychologique du patient influe sur sa santé. Que dire lorsqu’il est prouvé par des examens que la maladie n’existe pas mais que la dépression persiste ( réflexions)
Merci pour votre humanité.
Vous avez su m’aider dans des moments très douloureux.
Votre parcours est un beau témoignage d’espoir.
Merci pour ton témoignage.
Denise
Bonjour Hélios,
J’ai lu avec force intérêt ton écrit sur les liens entre ulcère et aggravation d’une dépression…cependant je me permets quelques remarques pour moduler/approfondir ta/notre réflexion en la matière…
Si l’interprétation de la somatisation ulcéreuse implique une colère rentrée, contre soi:
1) vers qui ou quoi cette colère aurait-elle du s’exprimer au départ, au lieu d’être refoulée?
2) qui dit colère, dit souvent sentiment d’injustice ;quelle(s) injustice(s) est en jeu par et dans cette colère refoulée? …s’agit-il de passer pour un « fou », un « délirant » seulement ou d’autre chose?
Sur le fond, je pense que l’ulcère n’est que le produit d’une extrême colère retournée contre soi, conséquence d’une(s) injustice(s) inacceptable ou contre laquelle on ne peut se défendre voire face à laquelle la culpabilité est trop lourde (= « je me punis en me brûlant de l’intérieur »)
L’analyse des injustices que tu as subies (et infligées aux autres…) et le degré d’acceptation/ non acceptation s’en étant suivi me paraît plus pertinent comme « coeur » de l’état dépressif auquel il convient d’ajouter les injustices que les autres ont pu te faire porter (cf « qui déprime à la place de qui? »)
Moi même , j’ai pu et peux , éventuellement encore, être confronté à ma blessure d’abandon combinée à des insatisfactions , entraînant des manifestations insomniaques à répétition durant ma vie…dans ce cas quel serait alors mon degré d’acceptation de cette blessure, des insatisfactions (subie ou infligée) pour parvenir à exprimer par là même mes besoins/limites profonds.
Dans ta description, je verrais la blessure d’injustice (peut-être combinée à celle de rejet) alliée au masque du « perfectionniste » (surtout pas de reproche, être irréprochable) lequel par définition exclu la « vraie colère », la « saine colère » permettant d’affirmer les besoins et limites personnels.
jean marc 30 decembre 2017super helios tres beau temoignage a bientot
Merci Hélios pour ton partage et encore et toujours bravo pour ton courage et ta persévérance à trouver des réponses
belles fêtes de fin d’année
@
Merci pour tout..
Merci beaucoup Hélios pour ce témoignage très éloquent et qui me renvoie un peu à ma propre histoire !
Magnifique Hélios
La première Hélène S t’a enfermé. La deuxième Hélène S est à tes côtés et témoin de ta libération. La boucle est bouclée 😉 tendres amitiés.
Bonjour Hélène S….T
Hélène S.T..Il m’a fallu quelques jours pour décoder ton message (il y avait un pb de ponctuation, que je viens de corriger). Message oh combien puissant et révélateur, dans la superposition des deux Hélène s, grâce à l’interprétation d’un rêve « ténébreux » ce jour. Et oui, dans mon histoire, je suis passé d’une Hélène ST, qui m’enferme, à une Hélène S.T qui me libère enfin, en 2017, après toutes ces années de quête de sens, pour éclairer mes zones d’ombre sous-tendues par des SECRETS de FAMILLE.
Je tiens à te remercier tout particulièrement pour tout ce que nous partageons. Notre partenariat pour mutualiser nos compétences chacun dans son domaine, est largement reconnu, par son efficacité, sa pertinence, sa lucidité.
Dans ce chemin le moins fréquenté, il y a des roses qui ouvrent généreusement leur cœur: les tiennes répondent toujours présent, pour aider sans contrepartie les personnes.
Je te souhaite un Joyeux Noël ainsi qu’à tes proches. Et puis, il y a d’autres chantiers qui nous attendent en psychogénéalogie où : « Tout non-dit, est agi, sur 5 générations ! ».
Sincèrement,
Hélios
Je souffre du même symptôme. Depuis plusieurs années.. j’ai des analyses a effectuer à cet effet, j’espère de tout coeur que c’est un ulcère, car je sais même pas de quoi je souffre.
Bonjour Ernest
J’espère également que les analyses vous apporteront, enfin, à votre tour, une réponse.
Vous dites : « Je ne sais même pas de quoi je souffre », et pourtant vous souffrez!!! Aussi sans vouloir être trop curieux, j’aurais plein de questions à vous poser : par exemple :
– quelles sont vos sensations physiques, et corporelles ? Dans quelles parties du corps se manifesteraient-elles ? Où se nicherait votre mal-être existentiel ?
Le corps porte sur lui nos souffrances psychologiques pour nous aider à les supporter, c’est ce que l’on nomme des psycho-somatisations. Le corps est aussi un langage, l’interroger peut vous apporter des informations révélatrices sur vos états d’âmes.
– Avez-vous vous des nausées psychiques, le sentiment de vous traîner, manquer d’énergie pour entreprendre vos actions, envie de faire le vide autour de vous, ou alors rechercher de l’attention et/ou de l’affection ?
L’ulcère est un révélateur de colères « rentrées », la personne prend sur soi, encaisse, se sur-adapte aux autres, ou aux événements, cache ses émotions, sa sensibilité, compose avec ses blessures…
Alors je croise les doigts, pour que vous puissiez avoir votre réponse. Et si vous le souhaitez, j’aimerais que vous me la fassiez partager, quel que soit le résultat… Mieux, je vous propose un débrif, « à la bonne franquette » à mon cabinet, par téléphone (06 84 98 02 37) ou par Skype (helios@heliospsy.com).
Bien cordialement
Hélios
Salut 😊 Merci beaucoup pour ton temoignage🙏
Je me présente, je m’apelle rémi, j’ai 21 ans et depuis quasiment 2 mois maintenant je ressens un stress chronique au quotidien accompagné de douleurs au ventre (qui s’accentue avec le stress).
Je n’ai pas encore fait de test pour confirmer ou non la presence d’un ulcere. Je devrais le faire dans la semaine.
Je me permet de te contacter car je me sens vraiment pas bien en ce moment, je me sens vraiment stresser/anxieux au quotidien pour un rien et mon ventre me fait souvent mal (douleur faible, permanente, sensation de pression)
Je voulais savoir si un ulcère pouvait provoquer ce genre de symptômes (stress chronique/anxieté)? Ou alors si c’est plutôt l’inverse (le stress qui provoque un ulcère et qui l’entretien ensuite) ?
Car lorsque jai commencé a ressentir des douleurs au niveau du ventre, jai direct ressenti une grande forme d’anxiété, en particulier au début. J’ai d’abord accusé mon environnement qui est plutot stressant et challengeant. Car actuellement je suis une formation d’excellence a l’autre bout du monde, c’est assez intense et cela me met quand même un peu la pression.
Mais aujourd’hui, je ne sais pas trop quel est l’élément déclencheur de mon mal être actuel ?
J’émets deux hypothèses :
-Le bactérie et donc l’ulcère a développé un stress /anxiete soudain qui s’est installée au quotidien car je n’ai pas traité encore la bactérie et elle s’est installée ?
-L’environnement et la pression dans lequel je vis actuellement a développé l’ulcère qui lui même a développé l’anxiété que je ressens actuellement ?
J’espère de tout mon coeur que la première hypothèse est la bonne.
Peux-tu me donner ton avis et/ou quelques conseils ? Ce serait vraiment très généreux de ta part 🙏
Si tu as besoin de plus de renseignements, hésite pas 😊
Merci d’avance,
Rémi
Bonjour Rémi
Je suis sensible aux retours qui me sont faits concernant cet article. Et le tien en particulier, pour plusieurs raisons :
– 1/ sur le plan affectif, car tu portes le prénom de mon fils qui a 32 ans;
– 2/ par la pertinence de tes questionnements, qui semblent augurer d’une maturité intellectuelle, émotionnelle et sensible, bien au-dessus de la moyenne (as-tu passé des tests de niveau dans ta scolarité ?)
– 3/ et parce que l’ulcère dans mon histoire, a été « un des révélateurs » particulièrement puissant, m’apportant enfin des réponses à mes questionnements de toute une vie.
Je vois que tu te poses à ton tour, beaucoup de questions, en faisant des liens potentiels, entre ton stress chronique et tes douleurs au ventre. Un classique pour donner du sens aux psychosomatisations, douleurs psychiques (stress, angoisses, émotions, blessures), que le corps (soma en grec), tente à sa façon de résoudre pour calmer la souffrance mentale, morale, psychologique…
Le CORPS est un LANGAGE, et les professionnels, certains ostéopathes, et surtout les kinésiologues vont dialoguer avec, pour le faire parler, et lui faire « dire des secrets », des histoires refoulées, qui y sont enfouis. Les psychologues cliniciens et les psychomotriciens participent également à faire remonter ces blocages, à condition d’être formés à la recherche des causes premières, en remontant dans notre scénario de vie.
Dit autrement, c’est la manière dont nous nous sommes construits notre personnalité (notamment de la naissance à 5/6 ans), voire plus tôt, dans le ventre de notre mère,
– ou sur des vies antérieures selon les cartographies potentielles de cet invisible, et des visions spirituelles de tout un chacun.
Sous l’angle psychosomatique, tes douleurs au ventre, qui est une zone de dit-gestion, que pourraient-elles bien vouloir te raconter, te dire, pour « digérer, dit gérer, gérer le dit ou le non-dit autrement » ?
Si tu as une forte appétence envers le sucre (entre autre), des angoisses particulièrement fortes qui « te rongent », provoquant plus ou moins des douleurs lancinantes, épuisantes, une grande fatigabilité inhabituelle…, des selles noires résultat des saignements provoqués par la bactérie, ou autres symptômes, il est « urgent » de consulter, car cela relève en priorité d’un diagnostic médical.
Permets-moi de saluer la pertinence de tes deux hypothèses
-Le bactérie et donc l’ulcère a développé un stress /anxiété soudain qui s’est installé au quotidien car je n’ai pas traité encore la bactérie et elle s’est installée ?
-L’environnement et la pression dans lequel je vis actuellement a développé l’ulcère qui lui-même et a développé l’anxiété que je ressens actuellement ?
Qui selon moi déboucherait sur une 3ème (je rappelle que je ne détiens aucune vérité), l’interpénétration des deux, un inter agissement de l’une sur l’autre, et inversement.
Mais tout cela tu l’as déjà bien compris.
En tant que psychanalyste, et clinicien, remonter au plus près de la source de nos « ressources », est un chemin à fréquenter, si l’on a envie de prendre son bâton de marche, ou de pèlerin.
Au passage, l’ulcère est une forme de colère particulière, mais qui reste une énergie de Feu, qui symboliquement se trouve dans le Bâton, (le bois qui engendre le feu), et le feu s’inscrit dans un éventail ouvert à 180 degrés.
– Il y a le feu dévastateur et ravageur qui brûle.
– Il y a le feu dans l’âtre d’une cheminée, qui réchauffe la pièce et qui permet de cuire les aliments pour bien les « digérer ».
– Il y a la chandelle qui éclaire par sa douceur les ombres de la pièce.
– La lumière de l’esprit nous invite à des introspections, voire aussi celle du Saint Esprit, ou d’un Esprit Sain.
– Le feu est lumière (soleil/lune).
– Et dans les expériences décrites par des personnes qui font des EMI ou NDE, une lumière non aveuglante, douce, agréable, les guide dans le tunnel du passage d’une vie après la vie….
Écoute Rémi, si cela te dit, pourrais-ton s’offrir un Skype ? Mon mot de passe est helios@heliospsy.com
Bien cordialement
Hélios
Bonjour. J’ai souffert depuis plusieurs mois de symptômes horribles : anxiété, palpitations malaises, nausées, amaigrissement, tension nerveuse. Les médecins me disaient que j’étais en dépression. En fait, c’était la bactérie Hélico bacter Pylori qui était en train de me manger. Je pensais même au suicide. Voilà si je peux aider quelqu’un, je serais heureuse.
Bonjour Marina
Merci de nous faire partager votre témoignage. A cet instant, vous êtes en train d’aider quelqu’un : l’être intérieur qui m’anime. Votre aide est un encouragement à oser écrire des choses personnelles, afin de les partager.
Mes écrits publiés sur le blog sont jugés « délirants » par ma propre famille, dont celui-ci en particulier qui a signé une rupture nette, franche et sans appel.
Votre démarche est bien une aide, une main tendue, pour donner l’idée d’aller vérifier auprès du milieu médical, si les symptômes dépressifs ne seraient pas la conséquence de cette bactérie. J’avais conseillé cela à une jeune cliente, son médecin a refusé catégoriquement cette hypothèse.
Et puis, le prénom affiché Marina, est celui de ma sœur aînée que je n’ai pas connue. Elle est décédée à l’âge de 5 ans. Comble du « hasard », j’ai subi l’intervention qui a détecté l’ulcère le 6 juin : anniversaire de cette sœur. Toute une histoire…, en réparation. L’ulcère qui vous « mange » est aussi la conséquence de colères rentrées, refoulées, interdites d’expression. Et en effet la douleur de cette répression psychique est tellement insupportable, que l’idée du suicide peut apparaître comme une délivrance.
Merci encore pour votre témoignage. Il va contribuer à donner du sens, à des personnes traversant votre épreuve.
Un témoignage très fort, qui m’a particulièrement touché.
Merci, mon frère.
Merci pour ton precieux temoignage Helios !
Bien amicalement à toi.