Auteur du livre – « Qui déprime à la place de Qui ? » – Autobiographie d’un quotidien pervers narcissique (Editions Héliospsy)
Mon objectif est d’apporter à mes clients des éclairages simples et accessibles, pour mieux appréhender le travail en psychothérapie intégrative. C’est ainsi, que j’aborde nos 4 grandes angoisses existentielles (angoisse de morcellement, angoisse d’abandon, angoisse de mort, angoisse de castration), en les simplifiant dans leur définition Voir/ Structures de nos Personnalités. Je les explique comme fondatrices de la construction de notre personnalité, de la naissance à 5 ans. Cela permet de « démystifier » la clinique psychopathologique, de donner du sens en utilisant un langage commun, sur lequel nous pouvons nous étayer en l’adaptant à notre propre histoire, et comprendre aujourd’hui comment elles œuvrent dans notre inconscient.
1 – L’ANGOISSE – définition
En psychopathologie l’angoisse désigne un état de mal-être qui se manifeste par une sensation interne d’oppression et de resserrement ressentie au niveau du corps. Elle peut survenir de manière ponctuelle et disparaître rapidement.
L’angoisse n’est pas un signe psychopathologique en lui-même mais le miroir d’un ensemble de phénomènes affectifs. L’angoisse peut être considérée comme un phénomène normal, lié à la condition humaine, stimulant les activités mentales.
La clinique psychopathologique nous permet de définir 4 grandes angoisses existentielles :
– L’angoisse de morcellement
– L’angoisse d’abandon
– L’angoisse de mort
– L’angoisse de castration (angoisse d’amour)
L’angoisse peut devenir pathologique lorsqu’elle est vécue par le sujet comme une souffrance, qui déborde ses capacités de maitrise, retentit sur sa vie psychique et son comportement, et l’amène à demander des soins.
Une crise d’angoisse se caractérise par une période bien délimitée de craintes et de malaises intenses, avec au minimum quatre des symptômes suivants, survenant en moins de dix minutes – (Wikipédia) :
- palpitations, battements de cœur
- transpiration
- tremblements
- impression d’étouffement
- sensation d’étranglement
- douleur, gêne thoracique
- nausée ou gêne abdominale
- sensation de vertige ou d’évanouissement
- déréalisation (sentiment d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi)
- peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
- peur de mourir
- sensations d’engourdissement
- frissons ou bouffées de chaleur
- fatigue
- pleurs
2 – ANGOISSES et STRUCTURES de PERSONNALITE
La nature des angoisses existentielles (de morcellement, d’abandon, de mort, de castration) sous-tendent la construction des structures de personnalité : psychotique, borderline, névrotique.
Une structure de personnalité.1 est le résultat des aménagements des instincts, pulsions, besoins, satisfactions, frustrations, que la personne élabore depuis sa naissance, en confrontation avec le milieu, et les cadres de référence (conscients et inconscients) qu’elle se construit au fur et à mesure de ses expériences dans la vie.
Une structure de personnalité est le mode d’organisation des éléments de base d’une personnalité, sur le plan profond et fondamental. Les symptômes ou la symptomatologie seraient simplement les manifestations de la structure.
En effet, derrière une symptomatologie qui parait souvent superficielle, il convient de rechercher les éléments constants sur lesquels repose le fonctionnement mental de telle personne, ou de tel groupe identique dans leurs mécanismes psychiques fondamentaux.
Le but est la recherche des éléments de base des structures de personnalité par exemple :
– la nature de l’angoisse, – le mode relationnel, – la nature des conflits, – les défenses et les adaptations.
La personnalité s’organise de façon plus ou moins stable, autour de mécanismes de défense, et/ou d’adaptation à son environnement personnel, familial, professionnel, social. Tout cela est mis en évidence dans les manifestations sociales.
En d’autres termes, la structure de personnalité gère la façon dont la personne se confronte tout simplement à la vie.
3 – CLASSIFICATION des STRUCTURES de PERSONNALITE
En fonction de l’adaptation que la personne fait de sa structure de personnalité face à l’expérience de la réalité de la vie, nous pouvons placer cette structure sur une ligne, dont une extrémité serait l’autonomie (la normalité), et l’autre serait le pôle pathologique.
pathologie———————————————————« normalité » – autonomie
adaptation à la réalité
1 – LES STRUCTURES PSYCHOTIQUES – (ANGOISSE DE MORCELLEMENT)
– les structures schizoïdes, paranoïaques, mélancoliques…….
2 – LES ETATS LIMITES (Borderline) – (ANGOISSE D’ABANDON)
– les structures borderlines, narcissiques, psychopathes…
3 –. LES STRUCTURES NEVROTIQUES
– les structures obsessionnelles (ANGOISSE DE MORT)
– les structures hystériques (ANGOISSE DE CASTRATION)
– les structures phobiques (Angoisse d’aimer ou d’amour)
3 – SCHEMA SIMPLIFIE des ANGOISSES dans la construction des STRUCTURES de Personnalité
Cliquez sur le lien
Structures de nos Personnalités
1Cf. Livre de Georges ESCRIBANO Analyse transactionnelle et psychologie clinique – Psicom Editons 1992
Bonjour
Je trouve aussi votre explication très claire et passionnante, il est vrai que nous avons besoin de réponses pour ce dont nous sentons vivre et cela est bon de le savoir, merci beaucoup
Mais je tiens à vous conseiller le meilleur traitement et médicament pour toutes ces maladies de l’être.Et ce médicament s’appelle JÉSUS car lui seul peut enlever ces choses qui nous gâchent la vie, car tous ces types d’angoisses sont en réalité spirituelles et il faut une solution spirituelle pour guérir de cela, la solution définitive est la puissance de JÉSUS qui chasse cela de nos êtres intérieurs, et donc si je peux vous le conseiller, parlez-lui et vous ne serez pas déçu.
Voici un lien pour aider par la prière
Soyez béni
Bonjour à vous
Merci d’avoir pris le temps de parcourir cet article publié dans notre page magazine, et de vous en ouvrir.
Aussi, c’est avec plaisir que je vous ouvre à mon tour cet espace, pour que nous puissions partager quelque chose qui nous tient fortement à cœur : la Spiritualité celle qui nous anime dans la Foi, l’Espérance, la Concorde et la Charité.
Comme vous l’écrivez, en accord avec vous, la Spiritualité se niche dans nos angoisses existentielles, et elle nous invite d’aller à sa rencontre dans ce que nous sommes, dans la construction de nos structures de personnalité qui motivent nos attitudes et nos comportements.
Toutes nos angoisses ont leurs contreparties positives en énergies d’agrégation, de plénitude, de vie, d’union.
Pour vous JESUS incarne en chacun de nous, ces énergies de guérison spirituelle.
Pour moi, JESUS s’inscrit dans une foi religieuse dogmatique, Christique. Il est est un puissant ARCHETYPE de notre inconscient collectif.
Il est UN parmi tant d’autres, car il existe aussi en parallèle, une FOI NATURELLE mobilisatrice d’énergies universelles de guérison, représentées dans le monde sous différentes formes, par des personnages MYTHIQUES et/ou MYSTIQUES : par exemple Bouddha, Confucius, un Prophète…
– ou par des ARCHETYPES définis par Carl Gustav JUNG psychologue des profondeurs, tels : le Vieux Sage, la Grande-Mère, la Quaternité, l’Anima, l’Animus, et tant d’autres allégories à fortes charges symboliques universelles (le centre, la croix le carré, le cercle)
Il me semble important que ces ENERGIES UNIVERSELLES à fortes charges symboliques de GUERISON, nous puissions les transcender par la prière ou la méditation, car elles ont un effet thérapeutique sur nos angoisses existentielles. Le Divin en Soi, est en toute chose, sur tout le vivant.
En ce qui me concerne, Le Maître qui guérit est énergie d’AMOUR. Il est en toutes choses Vibration Première, dans les différents mondes, du minéral au végétal, de l’animal à l’homme…: « Au commencement était le Verbe… »
Afin que chacun se sente libre de prier et de méditer dans « Le pouvoir du moment présent », j’ai volontairement choisi de ne pas reprendre le lien de prière de votre Prophète.
Soyons vibration d’AMOUR, autant que faire se peut…
Cordialement
Bonjour ,
J’ai trouvé votre article passionnant. J’écume toutes les pages internet qui contiennent le mot « paranoïa » en recherche de réponse, de soulagement. On m’a diagnostiqué il y a quelques années un trouble anxieux généralisé, accompagné d’une hypocondrie assez sévère par moment.
Je traverse en ce moment une période difficile, je vis une rupture d’une relation courte mais intense ( 4 mois ) avec un garçon dont je suis tombé fou amoureux. C’est la première fois de ma vie que je tombe réellement amoureux d’une personne et que je me mets en couple avec. Il a décidé de mettre fin a cette relation car il n’était pas aussi amoureux que moi et que je pense qu’il a des choses à régler en lui avant d’être prêt a nouveau pour une relation.
Depuis notre rupture, je vis avec des angoisses dont une très précise , qu’il se mette en couple avec une très bonne amie à moi , qu’il n’a pourtant rencontré qu’une fois lors d’un diner… Cette angoisse précise m’effraie, par moment j’ai l’impression que je deviens réellement paranoïaque au sens psychotique du terme. Je ne pense qu’à ça et même si par moment mon esprit s’apaise et rationalise, mes angoisses repartent, je cherche des signes là où il n’y en a apparemment pas, j’interprète mal, j’analyse tout… Cela devient invivable je ne sais pas si je suis abandonnique, paranoïaque, borderline, personnalité paranoïaque ou juste très névrosé mais ces pensées qui m’envahissent transforment mon quotidien en enfer. J’ai l’impression d’être en sursis… en attendant le jour où je ne saurais plus différencier mes angoisses du réel et que je deviendrais définitivement psychotique.
Mon texte est long et sans doute confus, j’oublie sans doute des détails primordiaux de mes expériences de vie et de ce qui a pu me construire mais si vous pouviez m’apportez une réponse je vous en serais extrêmement reconnaissant.
Bonjour Sylvain
J’ai apprécié votre appel téléphonique d’hier, pour vous assurer que j’avais bien reçu votre commentaire. Cela m’a permis de le parcourir en votre présence et de répondre à vos questionnements en direct.
Vous êtes jeune, 27 ans. Je suis admiratif de toutes vos recherches effectuées pour mieux comprendre l’humain, dans son Être, son essence et son existence.
Votre question fondamentale : est-ce que je suis psychotique, fou, ou puis-je le devenir ? Suis-je paranoïaque ?
Un paranoïaque que je qualifie de « structurel » ne se pose pratiquement jamais cette question. Bien campé dans sa tour (forteresse/fortifications), depuis sa tour de contrôle, il observe le monde à travers sa meurtrière. Installé dans un Sois-Fort (un hyper contrôle émotionnel), il se rassure sur ses PEURS, dans son château fort intérieur. Pour lui, le problème, c’est toujours les autres, ou l’autre. Il lui est impossible de se remettre en question.
Ainsi, pour dominer sa peur d’exploser (angoisse de morcellement), il envoie des scudes pour faire exploser les autres, en dévalorisations, jugements, humiliations, rejets : il se prouve ou se réassure qu’il est bien – et que ce sont les autres qui vont mal, ou qui « SONT » le mal. Ils ont systématiquement raison, et les autres ont tort : forts d’une argumentation béton, ils la construisent sur une hypothèse fausse ou déformée de la réalité, difficile à détecter quand on se laisse embarquer par leur emprise de domination.
Une autre forme de parano plus subtile, se cache sous des comportements dits de « victimisation » que je qualifie d’excessive, se présentant sur un tableau dépressif, plutôt mélancolique, dans la plainte affichée : « Je ne comprends pas ce qui se passe, malgré tous mes efforts pour me montrer agréable, disponible, coopérante, on me boude, on ne me regarde pas, on se méfie de moi… ». Il y a cependant, toujours cette défiance envers l’autre, plus dans la perversion, ou dans la manipulation verbale, toute en douceur pour attirer pitié et compassion.
Et puis, il y a toutes ces paranos ponctuelles, non structurelles, qui viennent de tous les autres profils de personnalité, qui est le lot de tout un chacun, quand nous traversons des épreuves, des crises douloureuses, en particulier dans l’amour. Ces paranos ponctuelles apparaissent en particulier dans la jalousie (peur d’être abandonné et colère contre la personne qui me quitte) provoquant de la haine (peur de l’autre, et colère contre l’autre), et de la culpabilité (peur d’avoir désobéi ou transgressé, et colère contre la loi, morale, civile, sociale ou de fidélité ?)
En ce qui vous concerne Sylvain, et suite à nos échanges, vous semblez traverser une crise identitaire sensuelle/sexuelle. Dans votre « pseudo » fantasme sur le possible couple hétérosexuel (votre amant, et votre amie) qui vous fait tant souffrir et vous questionner, la question se pose de la place de vos parents, dans la construction de votre scénario de vie.
Votre père : 1/ dans vos angoisses d’abandon : avez-vous senti de sa part de la protection ?
2/ et dans la construction de la première étape de votre Œdipe, avez-vous éprouvé son amour inconditionnel ?
Votre mère : avez-vous fait le plein de réconfort, de soutien psychoaffectif ? De reconnaissance dans vos valeurs sentimentales humanistes en particulier ?
Comment vous êtes-vous senti aimé par chacun d’eux, et dans le regard porté sur vous ?
Sylvain, j’ai apprécié votre sensibilité, votre émotivité, votre efficience, à tenter de résoudre vos questionnements existentiels, dans cette épreuve particulièrement délicate de l’amour « meurtri, trahi, incompris… »
Je souhaite que nos échanges puissent vous apporter un peu d’apaisement.
Merci pour votre confiance.
Bien cordialement
Hélios
Bonjour,
Comment se reconstruire, lorsqu’il y a une sensation de vide intérieur, de non appartenance à la société, dont on semble plus spectateur ?
J’ai eu une période » d’abandon ã 1 an ou j’ai été gardée par une tante durant un mois. J’étais hilare et je suivais mes parents partout lorsqu’ils sont revenus de vacances.
Notre père nous a harcelés moralement jusqu’à ce que l’on quitte la maison. Un Professeur avait remarqué que je ne souriais jamais Comme les autres. Boulimie, dépression, incapacité à me concentrer, Pas de persévérance, manque de confiance en soi, Attirance pour les sports ã sensations, apathie (énergie ancestrale sapée), scoliose, dents fragiles et en mauvais état depuis l’enfance.
Un magnétiseur a réussi à faire remonter une énergie, que j’ai identifiée lorsqu’elle sortait comme une énorme colère inconsciente envers ma mère, car j’estime qu’en ne parlant pas, Elle ne nous a pas protégés.
Mon mari (dans l’administration / protection), est décédé d’un cancer : 2de abandon. J’ai 2 ados que j’essaie d’élever à l’inverse de ce que j’ai subi.
Savoir n’a rien résolut. J’ai trouvé une nette amélioration en écoutant des soins énergétiques, des langages de lumière sur YouTube. Je travaille sur le foie (colère) et les autres organes liés ( Corinne Lebrat), la honte,( shame : light Resonance), Le jugement (Alexandra Dobiggies Healing Therapy, Tracy Radley light language), l’estime/ la confiance / l’amour de soi, la dépression ( Corinne Lebrat/ Marlène Cronin), Le cœur brisé, l’idée que la vie est dure ( video : life is hard- light language). Le Karma (les 12 rayons sacrés – Steve Nobel), la lignée familiales/ ancestrale, Le féminin / masculin, poser ses limites, colonne vertébrale (Alexandra Duriez soins MCS).
Je ressens l’action des soins dans mon corps, je sens que les carapaces s’amenuisent, Le corps se détend, s’assouplit, les tensions des gencives, du dos s’éliminent, ….
Mais il reste encore ce vide intérieur, cette sensation de ne pas savoir qui je suis, parce que j’ai tellement enfoui mes sentiments qu’ils sont cachés y compris a moi-même.
Le magnétiseur me dis que j’ai eu un choc émotionnel à 5 ans, En relation avec mon père (Pas encore remonté à la mémoire), qu’à un moment j’ai décidé « que s’est mieux d’être seule » ( impossible de faire confiance; sans doute parce que les parents, qui doivent un soutien inconditionnel, n’ont pas fait leur job.).
Est-ce possible de reconstruire une fondation solide ?
Bonjour
Votre message me touche par sa sincérité, par votre goût de la recherche et de la compréhension de qui vous êtes, dans cette quête de sens qui vous honore. Dans ce chemin le moins fréquenté, il s’agit bien d’une quête en solitaire, un incontournable dans un vrai travail sur soi.
Vous soulignez avec justesse votre angoisse du vide, d’abandon, du manque, de solitude, que nous traversons de notre 8ème mois à nos 2 ans. Et que nous portons dans notre scénario de vie, qui se joue et se rejoue dans des mécanismes de répétition, à travers nos épreuves existentielles. Et en effet dans cette angoisse du vide, la vraie émotion est la colère, que vous semblez diriger contre votre mère.
La colère est une énergie de Feu, qui submerge, envahit notre psyché, notre corps, que nous tentons d’expulser à travers des comportements externalisés, plus ou moins dérangeants : gesticulations, énervements, agressions verbales, ou retournés contre soi, pouvant provoquer des ulcères, des psychosomatisations (maux de ventre, crises de foie…).
La colère est avant tout une émotion, elle fait partie des 4 émotions de base : Peur / Colère /Tristesse / Joie. Si elles sont authentiques, elles apportent une forme d’apaisement. Sinon, si je les rumine, si elles sont excessives et récurrentes, elles sont dites parasites, inefficaces. Elles me signifient que je suis sous l’emprise d’émotions mêlées.
– Ainsi colère et joie, entremêlées provoquent de la FRUSTRATION.
– Colère et tristesse de l’ENVIE.
– Colère et Peur, génèrent la HAINE (peur de l’autre et colère contre l’autre), la JALOUSIE (peur d’être abandonnée et colère contre la personne qui m’abandonne), et CULPABILITE (colère contre la loi, et peur de désobéir)
Pour en savoir plus vous pouvez vous rendre sur l’article 17 du Magazine sur le blog : « Les émotions : apprendre à mieux les connaître, pour mieux les gérer ».
A votre question : « Est-il possible de reconstruire une fondation solide ? »
Je vous réponds en confiance : « Oui ».
Sachant que je ne détiens aucune vérité, voici quelques idées.
Il me semble très important d’apprendre à accueillir nos colères (énergie de feu, et de lumière), qui nous invitent à nous transformer, à procéder à des changements en nous, sans attendre ou espérer que les autres puissent le faire à notre place. Ma colère m’appartient. Comme toute émotion, j’en suis responsable, et il m’appartient de la gérer en faisant alliance avec elle :
– Que me signifie-t-elle ? Qu’est-elle en train de m’inviter à clarifier, à modifier, à comprendre, à ressentir autrement, surtout si elle me cache une vraie émotion authentique ?
La colère demande à ce que je mette en place un transformateur, pour réguler cette énergie de FEU qui m’anime. Et le FEU est une énergie solaire, qui transmutée éclaire, et nous guide vers la lumière. La Colère est un chemin de Lumière : invitation à un autre regard, pour sentir l’énergie de feu qui brûle, purifie, libère, qui réchauffe, qui permet de renaitre de ses cendres, comme le Phoenix pour s’envoler, s’élever vers la lumière d’inspiration divine ? Colère et Lumière sont une seule et même source, sur un cadran à 180 ou 360 degrés.
La colère me demande de faire le plein de ce vide existentiel : tels des amours illusions/séductions (âmes jumelles), ou dans la boulimie par exemple qui n’est qu’éphémère, (effet mère).
La vraie plénitude est d’apprendre à respirer en conscience (exemple : « J’inspire JE SAIS que j’inspire, j’expire JE SAIS que j’expire »). Respirer une force Yang, une protection de père, se donner des re-pères nouveaux, des cadres, des structures sur lesquelles je vais pouvoir construire, me remplir sur des bases solides, consolidées pas à pas, qui apportent la confiance en soi (fi = foi en vous et en vos potentialités).
Et puis, vous voilà sur le chemin, pour mordre la vie autrement (les gencives qui s’améliorent), le langage du corps qui se détend, vous permettant de mettre des MOTS sur vos MAUX…, sur les blessures (rejet/abandon/trahison/humiliation/injustice) … « Au commencement était le Verbe… ». Oui, il est toujours possible de consolider ses fondations, en gardant la foi, l’espérance, la concorde, l’amour de soi dans celui du prochain, à partager dans une énergie d’union, sincère, dans un parler vrai sans jugements, ni reproches ????….
Merci à vous pour m’avoir permis cet échange.
Bien cordialement
Hélios SUBIRATS (pseudo Elie Serrats)
Bonjour, j’ai un problème assez spécial, dont aucun psy n’a su vraiment « déceler » la cause ou la nature exacte jusqu’à maintenant. J’ai depuis le milieu de mon adolescence une angoisse très forte qui vient et revient toujours. Qui me suit et parfois me gâche la vie, bien que c’est un peu plus atténué maintenant car je me sens plus « solide » au niveau de mon identité. Plus adulte (j’ai 22 ans). Cette angoisse, elle m’a amené 2 fois à des bouffées délirantes carrément, c’est une angoisse qui peut aller jusqu’à me destructurer psychiquement si je me laisse « aller à elle », me plongeant dans des délires.
Je suis quelqu’un qui va très bien hormis cette angoisse, cette « faille » qu’il y a en moi; je suis équilibré, sociable, une vie pas à plaindre du tout. Ce qui est d’autant plus frustrant quand elle vient.
Cette angoisse, j’ai toujours galéré à la décrire, son « essence » m’échappe. Je me la représente (involontairement, quand je vais profondément en moi) comme un psychopathe qui peut me tuer (peut-être que ça peut signifier des choses, je ne sais pas). C’est une angoisse de perte, qui apparait à des moments de bien-être interne, ces moments de bien-être s’accompagnant d’une peur irrationnelle de perdre ce bien-être, de perdre ce que je suis, mais c’est justement cette peur qui me fait tout saboter, malgré moi. Comme s’il y avait vraiment (pour imager la chose) un psychopathe en moi qui attendait que j’aille bien pour tout me niquer. C’est horrible quand ça arrive, surtout que ça vient de moi. C’est pas comme si c’était un élément extérieur, là ok ce serait plus acceptable, mais c’est moi-même qui mauto-sabote à ces moments, ce qui est putain de frustrant.
Je ne connais pas la cause de cette angoisse, et ça me rend un peu dingue. J’aimerais qu’elle s’arrête, je me sens torturer par elle. Comme si dès que je construisais quelque chose, une part de moi s’amusait à tout détruire à chaque fois. Tout saboter. C’est fou. Et c’est moi qui me crée tout seul ce truc en plus.
Je pense que c’est une angoisse très profondes, archaïque. Je pourrais en dire plus mais ce serait long.
J’avais envie de partager ça, si vous voulez me dire ce que vous en pensez, j’en serais content.
Bonjour Tristan
Je me permets de vous faire une réponse rapide, sur une hypothèse de travail, en partant de votre diagnostic bien décrit, et dont je vous remercie, comme si vous étiez aux prises ou sous l’emprise d’une forme de psychopathie dans un conflit interne.
Je ne détiens aucune vérité, étant avant tout un chercheur.
Concernant la psychopathie voici mes hypothèses à ce jour que j’ai travaillées en clientèle. La souffrance existentielle, ou la cause première de la conduite du psychopathe (en externe ou en interne) viendrait d’une cuisante blessure d’HUMILIATION sensuelle ou sexuelle subie de façon INJUSTE dans la première enfance, commise par un agresseur, un prédateur, et REFOULEE.
Souffrance réapparaissant sous la forme d’une projection « légitime de haine » sur un agresseur potentiel: en externe sur une « personne objet » sur laquelle je vais projeter la figure de mon agresseur refoulée
Et en interne probablement dans une souffrance « mélancolique » dans un conflit interne où se rejoue cette blessure d’humiliation, une haine retournée contre soi, mélange de peur de l’autre, cet agresseur, et colère contre lui.
En interne comme en externe ce sont des tentatives vaines de se dégager de cette cuisante blessure, sous formes d’exorcisations », qui calment momentanément, mais qui réapparaitront, de façon récurrente en souffrances répétitives, observables dans les psychosomatisations (ulcères par exemple, ou problèmes digestifs, autres….), tant que la cause première de l’agression d’humiliation sexuelle injuste n’ait pas été approchée, et libérée enfin, pour trouver un apaisement libératoire.
Je peux vous proposer que nous puissions en parler au téléphone, (06 84 98 02 37) voire par Skype.
Bien cordialement
Hélios/Elie
Bonjour j ai un petitre problème d’anxiété social sur autrui quand je suis dans un magasin quand marche pas loin de me frôler je me dit es ce que il a fais exprès ou ces moi qui pense comme et de question dans ce genre de truc cela me pourri la vie j en fais une obsession sur la psychotique je me demande si je suis ou pas rapport à la paranoia
Bonjour Guillaume.Comme vous le soulignez, c’est un petit problème, qui semble masquer une peur ou une colère : « le fait-il exprès de me frôler, ou bien est-ce moi qui le pense? », comme si vous pouviez vivre de petites agressions venant des autres, ou est-ce le fruit de mon imagination?
Pendant votre scolarité ou ailleurs, auriez-vous fait l’objet de provocations, d’harcèlements, de taquineries, qui vous auraient blessé, sans que vous ayez pu vous défendre? Et qui pourraient se re-présenter aujourd’hui sous cette forme d’anxiété sociale ou de phobie d’anticipation?
Derrière cette anxiété, qui est une forme de peur, y a-t-il de la colère, ou de la tristesse?
Vous vous demandez si vous n’êtes pas un peu parano. Si vous étiez un « vrai »parano, vous ne vous interrogeriez pas, vous diriez, ce sont les autres qui me provoquent ou qui me cherchent!
Vous semblez être plutôt en défensivité, et là ce sont des moments où tout un chacun pour se « protéger ou se défendre » traverse ces phases de petites paranos, qui sont justes ponctuelles ou passagères, mais non pas structurelles comme les vrais paranos, qui sont en permanence en train de porter leur haine sur l’autre, dans leur peur de l’autre, et la colère contre l’autre.
C’est une question qui interroge également sur la notion de regard. Quel regard ai-je sur moi-même, quand JE ME regarde dans le miroir ? Où se situe JE, et ME : là ou en face dans le miroir? Et cela renvoie bien sûr à la question qui vous préoccupe, et du coup comment je me sens regardé par les autres ?
Cordialement
Elie Serrats