Dans une démarche en développement personnel, l’acceptation est une pierre d’angle incontournable. Elle représente la première marche de 3 principes essentiels qui jalonnent notre chemin de vie :
- un principe fondateur – l’acceptation
- un principe perturbateur – Les regrets
- un principe créateur – La réflexion
Dans un prochain article, nous verrons comment s’articulent ces 3 principes. Car le plus important est de s’approprier, ou de se familiariser, voire « d’incorporer » ce concept d’acceptation.
- Le Dictionnaire Français le définit comme le : « Fait de consentir, d’accepter », avec des synonymes : « acquiescement, agrément, résignation, assentiment, approbation, consentement ».
L’acceptation déclinée dans une approche psychologique amène la prise de conscience – que loin de me résigner ou de me soumettre, elle engage la responsabilité de nos états d’âmes, dans l’ici et maintenant.
Ce concept nous offre 6 axes de réflexions.
- Notre liberté est d’accepter
- Le refus de la réalité génère un conflit conscient ou inconscient
- L’acceptation, une clé de la Sagesse
- La non-acceptation – source de troubles psychologiques
- L’acceptation psychologique – principe fondateur du JE SUIS
- L’acceptation – une porte d’accès au bonheur
1 – Notre liberté est d’accepter
Accepter un collègue énervé, une personne en retard, un enfant dernier en classe, une averse sur un dimanche de pique-nique, une voiture récalcitrante, de ne pas être le père biologique de son enfant, tout en restant son papa de cœur, les deuils, les ruptures, les séparations, et tout ce qui vient perturber nos projets, nos certitudes, nos croyances, nos espérances :
Notre liberté est d’accepter le moment présent, tel qu’il s’offre à nous !
Notre liberté réside dans notre capacité à accepter la réalité, y compris la réalité de notre refus, de notre énervement, de notre mesquinerie, de notre jalousie, de notre avarice ou de notre souffrance. Difficile d’accepter la souffrance, alors que d’instinct, nous cherchons le plaisir et le bien-être facile.
2 – Le refus de la réalité génère un conflit : conscient ou inconscient
3 – L’acceptation, une clé de la Sagesse
Thème exotérique chrétien, l’acceptation fait partie des secrets de la sagesse, et de l’initiation spirituelle. Acceptation ne veut en aucun cas dire inaction, fatalisme, abandon ; elle demande une grande vigilance extérieure et intérieure, pour que l’âme (ou la psyché) ne cède pas à la tentation des personnages périphériques qui gravitent autour de nous, ou qui nous habitent : nos États du Moi, ou nos sous-personnalités.
L’acceptation effaçant la dualité, la lutte et la peur, notre vision devient plus calme.
4 – La non-acceptation (résignation/soumission) – source de troubles psychologiques
Celui qui vit sous la pression de ses fantasmes, de ses peurs, de ses désirs et de ses aveuglements, ne peut être libre.
Être libre, ce n’est pas être libre vis à vis de ses devoirs, mais être libre de ses automatismes conscients et inconscients, pour se tourner vers l’ordre réel, en toutes choses.
L’évitement d’expériences douloureuses, ou la tentative de suppression d’événements désagréables, conduit à une perte de la flexibilité psychologique, fortement corrélée avec un nombre important et varié – de troubles psychologiques.
Résignation, et soumission en sont les principaux symptômes
Bien souvent, nous pensons accepter une situation, alors qu’en réalité nous nous sommes simplement résignés face à elle. Nous continuons d’espérer que la situation change : qu’elle ne soit pas – telle qu’elle est actuellement.
Nous restons bloqués, dans ce contexte auquel nous nous sommes résignés. Nous nous apitoyons sur notre sort, en nous sentant victimes de la situation.
Parfois, nous employons toutes nos forces pour la changer. En vain ! C’est ainsi que nous devenons esclaves de ce que nous créons. En soumission, nous nous sommes mis dans la tête, que tel était notre destin. Englués, le « nez dans le guidon », nous ne cherchons pas de solution.
Accepter – ou se résigner, sont comme les deux côtés d’une même pièce. Nous avons besoin de « tourner la page et d’oublier » ce qui est arrivé. Nous devons continuer à vivre.
5 – L’acceptation psychologique – principe fondateur du JE SUIS
- C’est reconnaître qu’à l’instant T, ce que je vis est toujours ADAPTE dans le contexte.
Que toutes idées, actions et réactions, sont toujours justes, qu’elles soient dans les pensées, les sentiments, les attitudes, les comportements, mis en œuvre.
Car si je les ai mis en scène, choisis, ressentis, c’est qu’à cet instant et dans le contexte, cela m’apparaît comme étant le plus conforme, à ce que JE SUIS en train de vivre.
Sinon, j’aurais ADOPTE, ou CHOISI une autre attitude, un autre comportement, un autre ressenti, une autre décision….
- Cela me signifie que dans cette acceptation, je reconnais que dans l’ici et maintenant, j’engage à tout instant ma responsabilité psychologique.
- En effet, si je suis honnête avec moi-même – et de bonne foi, en rembobinant le film comme le ferait une caméra, pour revenir sur ce contexte, ou sur cet événement, je vivrais exactement la même chose.
J’ai conscience d’un principe fondateur : le POUVOIR du MOMENT présent, non pas en terme de Puissance, mais en terme d’engagement RESPONSABLE dans le JE SUIS, JE SENS, JE VEUX, J’AIME, J’EXPRIME, JE VOIS, JE SAIS (nos 7 chakras).
6 – L’acceptation – une porte d’accès au bonheur partagé
Le fait d’accepter la réalité, en son âme et conscience, sans prétendre vouloir la changer, et sans en souffrir, permet de nous projeter dans la vie :
CHERCHER de meilleures options, pour surmonter les obstacles,
SE RESPECTER quels que soient les choix, dans un engagement responsable,
EXISTER dans le respect des autres, et quel que soit leur regard,
VIVRE en pleine conscience : « Le pouvoir du moment présent» (Eckhart Tolle)
ACCÉDER dans la Paix, l’Amour et la Joie, à un bonheur partagé.
Hélios Subirats
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